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C'est dans ma pile!

Ban justement, après 15 ou 20 minutes, les séquestrés, j'avais presqu'envie de les tabasser moi-même! "réveillez-vous"!

Ils me font penser à des grenouilles avec une cigarette dans le cul qui ne bouge pas et qui attendent stupidement d'exploser!

Ils sont tellement léthargiques que ça en devient invraisemblable.

En fait je crois que je viens pile poil de tomber dessus: cette violence (ou l'acceptation de celle-ci) est invraisemblable.

Vous me faites penser à Straw Dogs, de Peckinpah, avec Dustin Hofman.

Violence brute, à glacer le sang. En fait, c'est pas tant la violence ou l'hostilité que le sadisme, le plaisir pris à infliger de la douleur. Il faut distinguer tout ça : ce sont des réalités qui se recoupent, mais ne sont pas les mêmes.

Salo, c'est plutôt répugnant, voire insoutenable. Pas pour ecchy (et d'ailleurs, pour qui?)...

Oui, en plein ça!

Haneke cite Salo comme une grande influence pour procurer la même réaction aux spectateurs avec Funny Games. Je n'ai pas vu le film de Pasolini, mais ça semble beaucoup plus désagréable que FG. Comme dit Zi, même au premier degré, peut se voir comme un thriller assez solide.

Straw Dog est une bonne comparaison, mais la critique est encore plus subtile. Ça n'interpelle pas le spectateur de la même façon. Tant mieux diront certains.

discussions sur les critiques... et sur les cotes si vous permettez la digression sur ce topic.

A la lecture récente des critiques de Knight et de Zi, respectivement sur Se, jie et sur Ran, je me suis interrogé sur l'écart de sens que donnent les cinéprofiliens aux côtes.
Sur Se, jie Knight, tu dis avoir le même ressenti que moi et pourtant tu mets "acceptable", 6 à ce film. Alors qu'il m'aurait été impossible de mettre ne serait)ce que la moyenne à un film que je n'ai pas aimé. 6, c'est un bon film, un peu raté pour moi.
Zi tu notes à peu près les mêmes choses que moi, le jeu théâtral, outré qui te coupe du film. Je ne pourrais pas non plus mettre un 8 à un film qui ne m'a pas embrassé d'émotions, qui ne m'a pas touché.

C'est quand même hallucinant les écarts de perception, de définition qu'il y a entre nous, sur des termes, acceptable, très bon et sur des notes 6/10 ou 8/10. Hallucinant mais néanmoins heureux. Montrant bien la différence entre les gens, les personnalités, les histoires. Si bien que finalement ces écarts sont autant de démonstrations de la richesse que nous fournit la variété des humains. Bref, c'est cool.

Personnellement, ceux-là, je les cote 5.
Ce qui explique finalement le fait que parfois, je me trouve sévère.
C'est souvent le cas quand je mets un 0, les autres cotes ne sont pas en dessous de 3. (les vandamme par exemple)

C'était encore "pire" avant, quand il n'y avait pas de mot relié au chiffre. Avant, "bon" c'était 5/10 pour certains, alors que c'était 8/10 pour d'autres.

Aujourd'hui, à tout le moins, "bon" c'est 7/10 pour tout le monde, du moins c'était le but d'attribuer une définition écrite à la cote.

J'ai mis 6, tout simplement parce qu'il m'est impossible d'y mettre moins, ne serait-ce que parce que l'oeuvre est totalement maîtrisée par Ang Lee. Si le scénario ne m'a pas ému une seconde, il en est tout autrement des cadrages, de la lumière et de la direction artistique. De plus, j'ai trouvé les protagonistes plutôt bien dirigés, même si le ton "froid" (propre à Ang Lee) dilue passablement l'émotion. J'aurais dû le préciser dans ma critique.

D'accord, effectivement ça a plus de sens. Et ça différencie amplement nos deux critiques. Parce que perso, je n'ai pas été enchanté non plus par la direction artistique. D'ailleurs ne trouves-tu pas qu'elle est pour une large part dans la froideur du film, au delà de la mise en scène des comédiens? Quoiqu'il en soit, je crois bien que c'est aussi pour une large part dans ma dépréciation de l'oeuvre.