Ça me rappelle une fois où j'avais reçu un appel non-sollicité de Bell pour me vendre 3 trucs différents un après l'autre, que j'avais tous refusé. À la fin, la fille (visiblement une post-adolescente, mais tout en étant une pré-adulte) me demande "pourriez-vous évaluer sur une échelle d'un à 10 notre discussion téléphonique?"
Je crois que j'avais donné 8,5 (en me forçant en plus) et elle semblait
fucking frustrée de pas avoir 10 ou 9!
Le truc est qu'elle ne m'avais pas demandé
pourquoi. Si elle avait pris le temps de me demander, je lui aurais dit (entre autre) qu'il m'est impossible de donner 10/10 à un appel NON-sollicité qui a tenté par 3 fois de me vendre quelque chose, et que j'ai refusé 3 fois!
L'histoire complète ici >>>
http://www.ecchymose.net/blog/?p=43Donc je comprend très bien ton point! Cependant, même si je n'avais pas eu la chance de m'expliquer ou me justifier, mon point avait passé: elle n'avait pas eu son 10.
C'est la même chose pour coter un film: la cote seule ne dit pas grand chose, mais elle synthétise tout de même l'essentiel du message que tu veux passer... Ce film est-il excellent, bon, ordinaire ou plate. Bref: t'as bandé ou t'as vomit? Tu le recommandes ou tu le jettes dans le fleuve?
Je me dis que ce genre de "charcuterie" condensé des critères d'une oeuvre en un seul chiffre est un mal nécessaire au pire, ou faire preuve d'un bon esprit de synthèse au mieux!
C'est pas juste une question de "calculs" et de facilité... c'est une question de pouvoir prendre l'opinion de 30, 300 ou 3000 personnes et de les résumer "grossièrement".
Tu imagines s'il fallait se tapper 3000 critiques écrites avant de pouvoir savoir si le film en vaut la peine? Ça prendrait 1 an avant de pouvoir aller au club vidéo et choisir son film.