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Non, il me semble qu'il y a un grand fossé entre un petit texte écrit vite fait ici sur une seule idée et un roman ou un recueil de nouvelles où il faut sortir de l'idée et du sens sur chaque phrase. Ici, il n'y a qu'une idée : jouer sur la connivence avec les autres forumeurs, sur l'absence de Jaylefou puis celle de babette. Ca pisse pas loin. Un livre est une montagne quand un petit texte ici est un monticule de sable qu'on enjambe les yeux fermés.
Etre écrivain c'est quand même un sale boulot. Une escalade vertigineuse.

Chez nous il y a souvent des coucours de nouvelles ou de poésie. Celui ou celle qui gagne le concours est, dans la plupart des cas, publié dans des magazines littéraire (spécialisé dans la nouvelle etc.) parmis des auteurs connues du Québec.

Pour ton cas, je ne crois pas que tu puisse viser une maison de publication comme La Dilettante (maison d'édition assez prestigieuse en France) mais bien les revues ou les coucours de tes contrés (ce en quoi je pensais en écrivant mon dernier message)

Pour ce qui est du métier d'écrivain.. Là c'est une tout autre histoire. Mais le but principal de l'écriture est de s'amuser.

Reste à voir si toi tu en as envie. (pas de t'amuser.. d'écrire !)

Oui, je m'amuse à écrire. Dans ma correspondance, ici rarement il est vrai, et aussi sur cinéprofil (dans un style évidemment plus en retenue) mais qui me permet de garder le rythme et une dynamique, de maintenir une discipline malgré les moments, nombreux, de doutes et les inconstances de l'inspiration.
Mais écrire sur demande, sur un thème défini pour un concours, je ne sais pas si je serais capable. Je me souviens que j'avais essayé en vain au tout début de mon internet, dans un forum incitatif. Mais ça n'avait pas marché. Je n'avais pas eu l'envie de suivre les prérogatives et les exigences millimétrées du site. Quand ça devient trop sérieux, dans la démarche, je n'ai plus envie. Je préfère raconter des histoires aux amis. Si ça c'est pas de l'amateurisme, je m'y connais pas!

En tout cas, pour séduire les filles, c'est une méthode du tonnerre! Je la conseille vivement!

des coucours de nouvelles ou des nouvelles coucourtes

Poster deux fois

Qu'est-ce qui est une méthode du tonnerre ahah ? Raconter des histoires complêtement invraisemblable et exagéré ? Bien parler ? Ou être écrivain ?

Parce que pour moi, bien parler le français, ça ne marche pas beaucoup.. Je pense que ça cause un problème lorsque tu parle et que la personne qui est avec toi ne comprend pas le quart des mots que tu dis (j'exagère bien sur...)

Moi ce que j'aime le moins dans le fait d'écrire : ce n'est pas de suivre des normes etc. (de toute façon quand je le fait, je me laisse aller.. donc..) mais bien de travailler longtemps mon texte, pour ne plus qu'il puisse être perfectible à mon goût. Et ça me prends du temps, de l'effort et du travail (comme dans tout finalement).

Je prévois recommencer à écrire d'ici peu, me trouvé un peu de temps libre et de motivation (eh oui, c'est ces deux trucs là qui manque).

PS: Bunny, beau jeu de mots avec mon erreur !

Ouais mais moi je dois te dire que t'as du style comme écrivain, même si t'as pas tâté le terrain du texte plus volumineux, t'as du style.

Pilgrim, c'est probablement vrai que le bon parler a moins d'effet ici qu'en France, mais attends d'être à l'université, le terrain sera probablement plus fertile

Ecrire à certaines femmes ouvrent bien des portes. Faire rire et rêver, chez certaines femmes, pas toutes évidemment, ce sont les clés essentielles pour qu'elles s'ouvrent à toi. Si la démarche est sincère, il n'y a pas de raison que cela ne fonctionne pas. Savoir écrire et lire c'est comme dans une conversation, c'est raconter des choses mais aussi écouter. Recevoir. Partager du temps et de l'affection. Avoir une relation humaine en somme.
Si les filles avec qui tu parles ne comprennent rien, cela ne signifie pas qu'il n'y en a pas qui puissent te comprendre. Cela signifie en fait que tu trompes de personnes. Vas voir ailleurs. Comme le dit Zi, dans les milieux universitaires, lettrés, a priori, les filles sont peut-être plus réceptives aux subtilités de langage. Et donc plus à même de t'entendre, te lire.
M'enfin je ne suis pas sûr. Moi j'ai connu des filles de tous les milieux. Même peu lettrés.
Je crois que c'est juste que tu n'as pas encore trouvé les bonnes personnes. Et peut-être que tu ne cherches pas vers les personnes qu'il faut. Si tu tapes dans les filles imbéciles qui ne comprennent rien à ce que tu dis, ben, migre vers d'autres contrées.


Voilà. Tu réponds toi même : comme tout finalement. Tout travail, même manuel, si on veut qu'il soit bien fait, il faut y investir du temps et de l'effort. On n'a que très rarement rien sans rien.


C'est gentil. Mais tu sais aussi que quand tu lis Voyage au bout de la nuit ou la correspondance de Flaubert, tu mesures avec une acuité castratrice que finalement ce n'est plus une montagne que tu dois franchir mais le plus haut sommet du monde, l'Himalaya. Le style c'est Céline, Flaubert, Hugo. Je sais bien que je n'ai pas le quart, ni le centième de leur inventivité, de leur justesse de termes, de leur richesse de vocabulaire ni de leur culture lettrée. Et ça, c'est déjà suffisant quant à moi pour ne pas pêter plus haut que mon cul. Mon style, si j'en ai un, à vrai dire, je n'en suis pas certain, il est en tout cas très restreint et ce n'est pas de la fausse modestie. Si je ne sais pas écrire, je sais au moins lire. Et des écrivains, c'est les types que je t'ai cités. A la limite, je sais faire semblant, mais s'il s'agit de taper dans la chair des mots, je me fais tout petit.

C'est bien de prendre la mesure des grands, mais ce que tu viens d'écrire ça n'a aucun sens. Si tu compares ton style à Céline et Flaubert t'es pas sorti du bois, c'est des écrivains qui ont écrit toute leur vie avant que l'on puisse vraiment dire qu'ils ont du style, toi t'as rien écrit et tu déclames déjà que t'as aucun style. Mauviette! Petit prétentieux!