Pilgrim a écrit:
Qu'est-ce qui est une méthode du tonnerre ahah ? Raconter des histoires complêtement invraisemblable et exagéré ? Bien parler ? Ou être écrivain ?
Parce que pour moi, bien parler le français, ça ne marche pas beaucoup.. Je pense que ça cause un problème lorsque tu parle et que la personne qui est avec toi ne comprend pas le quart des mots que tu dis (j'exagère bien sur...)
Ecrire à certaines femmes ouvrent bien des portes. Faire rire et rêver, chez certaines femmes, pas toutes évidemment, ce sont les clés essentielles pour qu'elles s'ouvrent à toi. Si la démarche est sincère, il n'y a pas de raison que cela ne fonctionne pas. Savoir écrire et lire c'est comme dans une conversation, c'est raconter des choses mais aussi écouter. Recevoir. Partager du temps et de l'affection. Avoir une relation humaine en somme.
Si les filles avec qui tu parles ne comprennent rien, cela ne signifie pas qu'il n'y en a pas qui puissent te comprendre. Cela signifie en fait que tu trompes de personnes. Vas voir ailleurs. Comme le dit Zi, dans les milieux universitaires, lettrés, a priori, les filles sont peut-être plus réceptives aux subtilités de langage. Et donc plus à même de t'entendre, te lire.
M'enfin je ne suis pas sûr. Moi j'ai connu des filles de tous les milieux. Même peu lettrés.
Je crois que c'est juste que tu n'as pas encore trouvé les bonnes personnes. Et peut-être que tu ne cherches pas vers les personnes qu'il faut. Si tu tapes dans les filles imbéciles qui ne comprennent rien à ce que tu dis, ben, migre vers d'autres contrées.
Pilgrim a écrit:
Et ça me prends du temps, de l'effort et du travail (comme dans tout finalement).
Voilà. Tu réponds toi même : comme tout finalement. Tout travail, même manuel, si on veut qu'il soit bien fait, il faut y investir du temps et de l'effort. On n'a que très rarement rien sans rien.
mordicus a écrit:
Ouais mais moi je dois te dire que t'as du style comme écrivain, même si t'as pas tâté le terrain du texte plus volumineux, t'as du style.
C'est gentil. Mais tu sais aussi que quand tu lis Voyage au bout de la nuit ou la correspondance de Flaubert, tu mesures avec une acuité castratrice que finalement ce n'est plus une montagne que tu dois franchir mais le plus haut sommet du monde, l'Himalaya. Le style c'est Céline, Flaubert, Hugo. Je sais bien que je n'ai pas le quart, ni le centième de leur inventivité, de leur justesse de termes, de leur richesse de vocabulaire ni de leur culture lettrée. Et ça, c'est déjà suffisant quant à moi pour ne pas pêter plus haut que mon cul. Mon style, si j'en ai un, à vrai dire, je n'en suis pas certain, il est en tout cas très restreint et ce n'est pas de la fausse modestie. Si je ne sais pas écrire, je sais au moins lire. Et des écrivains, c'est les types que je t'ai cités. A la limite, je sais faire semblant, mais s'il s'agit de taper dans la chair des mots, je me fais tout petit.