mordicus a écrit:
Jean le spectateur a écrit:
Par définition, un humoriste, c'est surestimé.
Nietzsche serait en désaccord avec toi.
1 - À son époque, un humoriste, soit un professionnel du rire, ça n'existait pas. (Un clown ou un arlequin est-il un professionnel? Je ne pense pas.)
2 - On m'a déjà écrit que s'intéresser à Nietzsche, c'était pour les branleurs (cf. films à Canne, où j'exprimais mon intérêt pour le prochain Béla Tarr).
3 - J'ai déjà dit à un ami que, pour moi, les gens qui ont besoin d'humoristes pour rire, et qui paient pour rire, me font penser à ceux qui ont besoin de fréquenter les bordels pour les plaisirs du sexe.
4 - Cet argument ("Ntz serait en désaccord") est un argument d'autorité, jusqu'à preuve du contraire.
5 - (Sauf à dire que la philosophie du rire de Nietzsche s'approcherait de l'industrie et de la production en série de rires par l'humour spectaculaire... Mmm. Pas sûr.)
6 - Je savais bien que ça te ferait réagir...