LucyInTheSky a écrit:
J'aime bien Peter Weir, [...]mais c'est étrange, je n'arrive pas [...] à l'envisager comme un auteur - ses films sont tellement différents les uns des autres, je n'y trouve pas de personnalité commune.
À ce propos, Lucy, la page wikipedia qui lui est consacrée dit une chose intéressante:
Citation:
Although Peter Weir's films are extremely varied in subject, locale and genre, all are linked by Weir's enduring thematic interest, that of exploring the motivations and behavior of characters who find themselves in isolating and/or unfamiliar situations. He tends to focus on themes such as forbidden love, clash between two cultures, violence versus pacifism and conformity versus non-conformity.
Quand on réfléchit à ses différents films, on réalise que ses personnages sont effectivement toujours en marge du monde dans lequel ils vivent: C'est le cas du personnage de Mel Gibson, dans «The Year of Living Dangerously», qui pénètre une culture (indonésienne) qui lui est étrangère. C'est le cas du personnage de Ford, dans «Witness» qui intègre une communauté Amish. C'est le cas du personnage de Ford, dans «The Mosquito Coast», qui cherche à s'exiler du monde moderne. C'est le cas du professeur exubérant, joué par Williams, dans «Dead poets society», qui est confronté à une direction ultra-conservatrice. C'est le cas du personnage de Jeff Bridges qui, contrairement au reste de l'humanité, vit sans la peur de mourir. C'est évidemment le cas de Truman, dans «The Truman Show», qui vit sa vie dans un monde entièrement artificiel. C'est certainement aussi le cas du personnage de Maturin, dans «Master & Commander», ce médecin naturaliste naviguant dans un monde de soldats et de guerres navales.