Knight a écrit:
Le délire, parce que tous les critiques -- ou presque -- criaient au chef-d'oeuvre.
C'est parce que tu fais des split-screens aux trois secondes, que tu mets des bruits de "woosh" sur tes flash-backs, pis que tu fais des plans d'intérieur de bouteille d'eau que ton film sera moins emmerdant pour autant... Héhé!
Je m'excuse, mais Slumbog Millionaire avait au moins une histoire à raconter.
Avec ses split-screen (me semble qu'il y en avait pas tant que ça) et ses gros-plans macroscopiques Boyle a emprunté le style de Aronovsky dans Requiem for a dream pour en faire un film totalement à l'opposé. Je crois pas que c'est mal. Les procédés existent et il les a utilisé à sa manière. C'est une réalisation plus proche du vidéoclip mais c'est quand même apprécié chez certains spectateurs.
Il y a bien une histoire, peut-être pas aussi accessible que Slumdog millionnaire, mais elle existe. C'est l'histoire d'un gars qui est parti seul se promener dans le grand canyon et est resté pris 5 jours dans une crevasse. Il a dut boire sa pisse pour ma manquer d'eau et s'est finalement couper le bras avec un canif de marde pas aiguisé pour survivre. C'est un aventurier qui vit sur l'adrénaline. Normal que le film suivre son rythme. Il est contient de ses chances de survie et n'a jamais renoncé à vivre. Je crois que Boyle a voulu faire un film joyeux qui donne le goût de profiter de chaque seconde et éviter les gros drames dramatiques emmerdants.