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http://www.radio-canada.ca/nouvelles/ar ... rney.shtml

Et voilà... une petite polémique pour l'été, j'adore !

On fait du cinéma pour la majorité et reflétant la majorité. Il y a quelques exceptions à cette règle, donc Tierney devrait probablement nuancer sa position.

Mais est-ce aux Québécois de culture francophone de devoir absolument parler des autres cultures ? D'après moi, c'est une question de temps. Bien que la plus part des bons réalisateurs anglophones quittent le Québec... c'est plus ça le problème.

Bien, y'en a des films mettant en valeur les minorités... On dirait que tout le monde les a oublié. Si c'est pas des films majeurs, ben c'est pas de la faute du public.

L'ange de goudron ou Comment conquérir l'Amérique sont deux bons exemples. On peut ajouter Mambo Italiano.

Il ne faut pas oublier non plus que le cinéma québ' ne concerne pas que Montréal; comme il y a moins de minorités hors-Montréal, normal qu'elles semblent sous-représentées.

C'est drôle, parce que ça va faire tout un débat, un débat stérile qui plus est, alors qu'on ne parlera jamais assez du fait que des films de merde à vocation industrielle sont subventionnés par l'État au détriment de véritables oeuvres.

En plus, il s'agit d'un débat qui porte sur la représentation et l'identification, et il me semble vicieux sur plusieurs points. Quand je vais au cinéma, je ne cherche pas les films qui me représentent, je cherche les meilleurs films, ceux qui sont fucking universels. Sinon, j'aurais jamais vu de Bergman (je ne suis pas Suédois!)...

Les prémisses du débat sont croches.