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Je viens de me taper l'écoute du film de Gainsbarre "Stan the flasher", une vraie rareté; comme tout ces films d'ailleurs
Je reste quand même dubitatif sur cette oeuvre "personnelle", axée sur le désir (coupable) et le voyeurisme.
En gros un poète raté contraint de donner des cours d'anglais à des élèves, dont Natacha (Une Elodie Bouchez qui ne vous laissera pas de marbre ). Délaissé et trompé par sa femme, il va se laisser aller à ses penchants un brin pervers ...

Heureusement le film ne dure qu'une heure, parce que qu'est-ce qu'on se fait chier ... Autant il maitrise la technique, avec des plans magnifiques. Ceux qui s'attardent sur Elodie sont superbes, mais il manque l'essentiel, une histoire, un scénario, une mise en scène, ...

Et de 3 après Charlotte for ever et Je t'aime moi non plus; ce dernier étant le plus abouti (si on peut dire ).

Je les conseille pour les plus curieux, les insomniaques ou les pervers

Blue (quand j'arrive en ville ça fait comme un éclair dans le brouillard).

Ça c'est une rareté...

Et c'est vraiment un électron libre que tente d'interviewer un Coalier entièrement affolé... Gainsbourg est défoncé et s'en sacre complètement... Les deux ont quelque chose de pathétique... C'en est presque un régal.

Ouais c'est un régal, mais Coalier s'en dort merveilleuse bien je trouve. Au début on sent qu'il est dépassé, mais il réussi a gagné la sympathie de Gainsbourg ce qui limite ses dérapages.

Effectivement, le paternel Coalier finit par tirer son épingle du jeu (même s'il semble clairement plus à l'aide d'interviewer un Michel Louvain ou un capitaine Bonhomme).

Tabernacle ... et il se reprend tabArnacle... priceless !

( Tout comme Halak dans les buts = Priceless ! )

Il a surtout tendance à arrondir les angles et à le caresser dans le sens du poil (à coup de Monsieur Gainsbourg ), surtout éviter un clash.
Avec Gainbarre, une parole de travers, et ton émission part en couilles
Gainsbourg s'en rend compte, on le voit et en rajoute une couche, mais rien ne perturbe ce présentateur (d'un calme rarement vu).

J'adore aussi cet autre extrait, où Gainsbourg parle d'un art mineur pour la chanson (sauf quelques unes des siennes qui sont presque majeures, d'une mauvaise foi à pleurer ), ce qui a le don d'irriter Béart qui le lui dit et Gainsbourg qui lui claque dans la gueule :

Et Béart de lui répliquer :



http://www.youtube.com/watch?v=XnbC1Wa7uno

J'adore cet extrait, c'est de la mauvaise foi poussé à son paroxysme; mais on lui pardonne

J'aime bien aussi «avec Paradis c'était l'enfer !»

Probablement les 16 minutes les plus difficiles à passer de toute la carrière de Jean-Pierre Coallier et il s'en tire remarquablement bien. Le moment le plus marrant, c'est quand Gainsbourg s'élance pour chanter (ou plutôt cracher) le refrain de Hallyday. Priceless...c'est le bon mot pour résumer la chose!