Lu dans la Presse :
Citation:
On peut lire à cet égard un reportage fort intéressant dans le New Yorker, signé D.T. Max (merci Jean-François). Dans ce très long article consacré à Tony Gilroy, une phrase attribuée à un scénariste de renom, non identifié, mérite à mon avis qu’on s’y attarde. Dans une industrie de plus en plus orientée vers les ados et le jeune public, dont on présume qu’ils préfèrent des productions où l’action prend le pas sur les personnages et les dialogues, les films destinés à un public plus mûr constituent en effet l’exception. Un scénariste plus intéressé par les comportements humains que par le spectacle ou les super héros peut plus difficilement se faire valoir dans ce contexte. «La tendance est de produire des films qui n’ont pas besoin de scénaristes», laisse ainsi tomber ce scénariste anonyme dans un courriel que ce dernier a fait parvenir à l’auteur de l’article.
http://blogues.cyberpresse.ca/moncinema/lussier/?p=605Eh bien, on en avait l'impression, maintenant faudra admettre que c'est la tendance de l'industrie. On n'a pas fini de voir des films de super-héros.
Quelque chose me dit que les scénaristes travaillent bien plus et mieux dans les "nouvelles" séries télé (je parle bien sûr en regard du monde du spectacle étatsunien).