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Mais qu'est-ce que ce film dérange !

À chaque succès populaire vient ses détracteurs. Ici sur cinéprofil les opinions sur ce film sont souvent intelligemment nuancées. Moi-même ayant mis une très bonne cote admets les faiblesses de la crédibilité de l'intrigue.

Cela dit, je vous mets au défi de trouver des top 10 dont tous les films n'ont que des intrigues réalistes.

Je donne toujours cette exemple, mais les films à suspense d'Hitchcock sont souvent basé sur des intrigues irréalistes, mais pourtant on embarque pareil et ça ne fait pas nécessairement d'eux de mauvais film. Non c'est vrai The Birds, est une exception, c'est fort réaliste.

Je pense que le malaise qui entoure Slumdog, c'est peut-être l'utilisation (assez manipulateur) d'événements chocs (la violence, la pauvreté, la torture, l'exploitation, etc.) qui se termine miraculeusement dans la guimauve. Comme si on pouvait interpréter la moral du film comme étant «boff au fond, la pauvreté et la misère, ce n'est pas si grave que ça: même ceux qui l'ont difficile ont quand même la chance de vivre dans la richesse, la gloire et dans l'amour».

Y'en a qui ont oublié que c'est simplement du cinéma.

T'aurais pas lu ça par hasard :

http://moncinema.cyberpresse.ca/nouvell ... raquo.html

Mais est-ce qu'ils nous prend pour des cons ?? Même les plus imbéciles n'ont certainement pas cru que c'est basé sur une histoire vraie ?? Je ne vois vraiment pas à qui s'adresse son texte.

Ce serait pas auteur en manque d'attention ??

Ouais, j'ai lu ça, mais pas juste lui, Cassivi, Lussier, Petrowski, Sikora, plein d'autres ne cessent de dénigrer la popularité du film sur des motifs que l'histoire n'est pas crédible...

Revenez-en !

Ce que je trouve crap dans cette histoire, c'est Boyle qui se fait tabocher pour avoir "utilisé" la pauvreté et avoir fait des profits sur le dos des jeunes acteurs.

Et s'il avait fait l'inverse? Amené des "tamouls" d'Angleterre plutôt qu'embaucher des locaux?

Ç'aurait été pire... alors...

D'une façon ou d'une autre il n'avait aucune issue possible et il était damné d'avance.

Le problème du film réside en sa grande popularité. C'est inévitable - toute oeuvre populaire vient automatiquement avec son lot de jaloux et de mauvaises critiques. Chanson, film, littérature... C'est partout pareil.

Cassivi et Petrowski, deux personnages déplaisants qui n'aiment que les films hautement intellectuels. Faut savoir faire la part des choses.

Lussier a écrit ça :

Qui n'aiment que les films hautement intellectuels ? Pas sûr de ça moi. Lussier a aimé le film, mais ne cesse de dire que sa réputation est surfaite.

Petrowski est beaucoup trop émotive à mon avis.
Cassivi est moins pire, non ?

Quel grand crétin, ce Rushdie... Faudrait lui signaler que le cinéma en général, tout comme la littérature d'ailleurs, défie souvent l'entendement. Lord of the Rings, Harry Potter et même Amélie Poulain à la limite, défient tous l'entendement, et par ricochet, le réalisme.

Une oeuvre imaginaire (comme Slumdog en fait partie) est justement intéressante parce qu'elle défie l'entendement.

Pour ma part (même si j'ai mentionné dans ma critique que l'histoire a déjà été racontée 100 fois) je trouve qu'un point novateur était justement l'improbabilité que Jamal remporte le gros lot.

L'idée intéressante est justement le fait que sans cette série exacte et précise de questions (pratiquement les seules auxquelles il pouvait répondre), il aurait perdu dès le premier tour.

J'ai vu pour ma part chaque question comme étant un chiffre d'une combinaison de loterie. Ce qui l'a fait gagné n'était donc pas sont intelligence, mais simplement le hasard en fait.

L'ironie de la chose en fait une histoire savoureuse, au contraire de ce que pense ce vieux pet.

Il touche cependant un point quand il dit qu'il ne devrait pas connaitre l'anglais aussi bien.

Mais là... encore une fois , on s'en fou !

Tu dis la même chose.