Zi a écrit:
Quel grand crétin, ce Rushdie... Faudrait lui signaler que le cinéma en général, tout comme la littérature d'ailleurs, défie
souvent l'entendement.
Lord of the Rings,
Harry Potter et même
Amélie Poulain à la limite, défient tous l'entendement, et par ricochet, le réalisme.
Une oeuvre imaginaire (comme
Slumdog en fait partie) est justement intéressante
parce qu'elle défie l'entendement.
Pour ma part (même si j'ai mentionné dans ma critique que l'histoire a déjà été racontée 100 fois) je trouve qu'un point novateur était justement l'improbabilité que Jamal remporte le gros lot.
L'idée intéressante est
justement le fait que sans cette série exacte et précise de questions (pratiquement les seules auxquelles il pouvait répondre), il aurait perdu dès le premier tour.
J'ai vu pour ma part chaque question comme étant un chiffre d'une combinaison de loterie. Ce qui l'a fait gagné n'était donc pas sont intelligence, mais simplement le hasard en fait.
L'ironie de la chose en fait une histoire savoureuse, au contraire de ce que pense ce vieux pet.